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samedi 22 mars 2014

Comment arrêter ?

 
Pour se libérer du tabac, être motivé et bien préparé sont de vrais atouts. Mais pas que ! Vous pouvez avoir besoin de soutien ou préférer avancer seul dans votre démarche. De même, connaître les méthodes d’aides reconnues comme efficaces vous sera certainement utile.

Préparation et motivation

 
Il existe deux clés pour mener un arrêt du tabac réussi : la préparation et la motivation.
> Plus votre motivation est forte, plus vous aurez d’atouts entre les mains. Votre motivation pour arrêter de fumer peut se nourrir de raisons très différentes : faire des économies, protéger votre santé, faire plaisir à vos enfants, vous prouver quelque chose… Chaque fumeur est différent et connaître votre ou vos propres motivations est important. Souvent confondue avec la volonté, une motivation solide pour arrêter de fumer s’appuie sur plusieurs ressorts : être convaincu(e) des effets néfastes de son tabagisme, identifier ses propres avantages à vivre sans cigarette; savoir que les côtés positifs ou l'aide que semblent vous apporter la cigarette sont soit faux soit accessibles par d'autres moyens, et enfin, comprendre que les inconvénients liés à l’arrêt du tabac ne durent pas alors que les avantages, eux, durent toute la vie. C’est donc sur chacun de ces ressorts qu’il faut travailler pour renforcer sa motivation. Mais, si vous ne vous sentez pas très motivé, rien n’est perdu pour autant. Nous vous conseillons de tenter quand même ; vous verrez, une motivation un peu faible au départ peut grandir de jour en jour au fil de l’arrêt du tabac.

> Lorsque l’on souhaite arrêter de fumer, on pense souvent que jeter son paquet du jour au lendemain est la solution. Cela peut fonctionner, mais pour maintenir son arrêt dans le temps, une bonne préparation est un avantage conséquent. Alors que veut dire « se préparer » ? Il s’agit surtout d’anticiper le moment du sevrage. En effet, arrêter de fumer amène à changer des habitudes installées depuis longtemps, des automatismes qu’il peut paraître difficile de dénouer. Se préparer revient, dans un premier temps, à réfléchir à ses précédentes tentatives pour comprendre ce qui n’a pas marché ou ce qui a fonctionné, envisager quels sont les pièges que l’on va devoir déjouer, les stratégies que l’on va devoir mettre
en place…. Mais c’est aussi agir, en se testant via des petits exercices en amont de l’arrêt, en choisissant la méthode qui semble la plus adaptée à son degré de dépendance, en déterminant une date qui nous conviendra le mieux, en planifiant ses activités pour ne pas penser à la cigarette, ou en décidant d’en parler à ses amis ou à un professionnel de santé.
En effet, un troisième facteur de succès que l’on oublie parfois : être soutenu, c’est important ! Des études ont prouvé que les chances d'arrêter définitivement de fumer augmentent lorsque le fumeur bénéficie d’un bon réseau de soutien. Demandez à une ou plusieurs personnes de votre entourage d’être à vos côtés, de vous encourager pour cet arrêt. Vous pouvez aussi vous adresser à votre médecin, à votre pharmacien ou à un autre professionnel de santé tel qu’un tabacologue. Vous pouvez obtenir les coordonnées d’un tabacologue près de chez vous en appelant Tabac Info Service au 39 89 (0.15 euro/min depuis un poste fixe, du lundi au samedi de 8h à 20h)

Prise en charge psychologique

 
Les thérapies comportementales et cognitives, souvent appelées TCC, sont des pyschothérapies qui aident les personnes à modifier un comportement ou des habitudes de pensées. Ces thérapies sont reconnues par les experts pour leur efficacité dans l’accompagnement de l’arrêt du tabac ; elles peuvent ainsi aider un fumeur à ne pas « craquer » quand il voit une autre personne fumer, à rompre avec certaines habitudes ou bien à gérer son stress autrement qu’en fumant.
Comment ? Le thérapeute va, par le dialogue et des exercices, amener le fumeur à observer et comprendre à quoi correspondent certaines de ses cigarettes (habitudes, réflexes conditionnés, rituels, gestion de certaines émotions telles que l’anxiété, le plaisir,…). Cet œil extérieur est très utile pour prendre un peu de distance, pour échanger, renseigner ….et apporter une réponse adaptée.
Les thérapies comportementales et cognitives peuvent être abordées dans le cadre des consultations de tabacologie, cependant, lorsque la dépendance psychologique et comportementale est forte, rencontrer un thérapeute cognitivo-comportementaliste sur plusieurs séances s’avère efficace.

Substituts et traitements médicamenteux


  Les substituts nicotiques

Tous les substituts nicotiniques, quelle que soit leur forme, obéissent au même principe : ils diffusent de la nicotine de manière lente et régulière, contrairement aux pics que procure la cigarette, et permettent ainsi au fumeur de se libérer petit à petit de sa dépendance physique. La durée d’un traitement substitutif nicotinique est de 6  semaines à 6 mois selon les personnes. Progressivement, on doit diminuer les doses du traitement.
Il existe plusieurs formes de substituts, ceux sous forme transdermique (patchs) qui agissent une fois collés sur la peau et ceux sous forme orale (gommes à mâcher, inhaleur, comprimés à la nicotine à sucer ou à faire fondre sous la langue). Quelle que soit la forme choisie, des présentations de dosage différent existent afin de répondre au mieux au niveau de dépendance physique du fumeur. Quand cela s’avère nécessaire, l’utilisation conjointe de plusieurs formes de substitut nicotinique est admise. L’efficacité du traitement est alors renforcée mais cette utilisation doit se faire sous contrôle médical pour bien ajuster le dosage.
Il est possible, le cas échéant, en cas de dépendance physique, d’utiliser des substituts nicotiniques à partir de l’âge de 15 ans. Chez les femmes enceintes ou qui allaitent et chez les personnes venant de faire un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral, l’utilisation des substituts nicotiniques doit se faire sous contrôle médical.
 


Les traitements médicamenteux

Actuellement, deux traitements médicamenteux ont obtenu une autorisation de mise sur le marché avec l’indication « Sevrage tabagique » : Le Bupropion LP et la Varénicline.
Ces deux traitements sont délivrés sur prescription médicale en raison de leurs contre-indications et précautions d’emploi. Ainsi seul le médecin peut juger de l’intérêt de ces médicaments au cas par cas, en fonction de la dépendance du patient, des contre-indications éventuelles et des interactions médicamenteuses possibles.
Ces deux traitements ne peuvent pas être utilisés chez la femme enceinte ou allaitante et chez les personnes de moins de 18 ans.

Autres techniques

 
Il n’existe pas de méthode unique ni de traitement universel. Tous les fumeurs sont différents les uns des autres. Le meilleur traitement est donc celui qui est personnalisé et tient compte de la dépendance et des habitudes de chacun.
Certaines techniques n’ont fait preuve ni de leur efficacité, ni de leur inefficacité dans l’aide à l’arrêt du tabac. Il s’agit de l’acupuncture, de la mésothérapie, de l’homéopathie et de l’hypnose. Mais si les derniers travaux scientifiques ne mettent pas en évidence d’effet bénéfique à un an sur l’arrêt du tabac, ces techniques peuvent être une aide complémentaire appréciée par certains fumeurs.
De même, des aides complémentaires comme la relaxation, certains médicaments contre l’anxiété, l’utilisation de certaines plantes relaxantes peuvent soutenir certains fumeurs dans leur démarche.
Enfin, méfiez-vous, il existe actuellement tout un ensemble de « méthodes » sans fondement scientifique, souvent coûteuses dont certaines constituent de véritables arnaques.

L'e-cigarette

Une première étude montre l'intérêt de ces dispositifs au succès fulgurant pour arrêter de fumer. Les experts restent circonspects.Une première étude montre l'intérêt de ces dispositifs au succès fulgurant pour arrêter de fumer. Les experts restent circonspects
Il suffit de se promener dans la rue ces temps-ci pour le constater: les adeptes de la cigarette électronique se font chaque jour plus nombreux. S'ils peuvent donner l'impression de suçoter un gros stylo, la réalité est plus complexe: le dispositif produit de la vapeur à partir d'un liquide aromatisé pouvant contenir de la nicotine. A priori moins nocif pour la santé que le tabac, le «vapotage» a été évalué pour la première fois sur ses propriétés d'aide au sevrage tabagique. Et les résultats, quoique préliminaires, sont plutôt encourageants, selon une étude italienne publiée dans la revue PLOS One .

Un participant sur quatre a réduit ou arrêté sa consommation de tabac

L'équipe du Dr Riccardo Polosa, de l'université de Catane, en Sicile, a confié des cigarettes électroniques à 300 volontaires fumant au moins 10 cigarettes par jour. Ces personnes, qui ont déclaré en début d'étude n'avoir pas l'intention d'arrêter de fumer dans un avenir proche, ont été réparties en trois groupes. Chaque groupe recevait des recharges plus ou moins chargées en nicotine: 7,2 mg par flacon pour le premier, 5,4 pour le deuxième, sans nicotine pour le troisième. Aucune consigne particulière n'a été donnée aux participants.
Au bout de trois mois, une part significative des participants avaient complètement arrêté ou réduit de plus de moitié leur consommation de tabac. Le sevrage complet concernait entre 4 % et 17 % des volontaires selon les groupes, et la baisse significative de la consommation (réduction d'au moins 50 %), entre 20 % et 26 %. Au bout d'un an, 8,7 % des participants, tous groupes confondus, déclaraient avoir complètement arrêté de fumer.
L'auteur de l'étude, le Dr Riccardo Polosa, a déclaré au Figaro avoir été lui-même «très surpris» par ces résultats. «Au départ, j'étais un peu sceptique vis-à-vis de l'e-cigarette. Or, 8,7 % de sevrage complet à un an me semble être un résultat remarquable», estime-t-il. En effet, les fumeurs de l'étude ne prévoyaient pas de s'arrêter, n'ont bénéficié d'aucun accompagnement médical ou psychologique et utilisaient des e-cigarettes qui reproduisaient beaucoup plus mal qu'aujourd'hui la sensation d'une vraie cigarette.
Selon lui, la cigarette électronique pourrait donc devenir «une arme stratégique dans la lutte contre le tabac», devant les substituts nicotiniques. Le nombre significatif de sevrages dans le groupe non alimenté en nicotine «montre clairement que pour certains fumeurs, la gestuelle associée à la cigarette est un facteur-clé de la dépendance», analyse-t-il. L'idéal consistant à personnaliser l'association patchs, chewing-gum et e-cigarette en fonction du type d'addiction de chacun.

Des preuves d'efficacité encore insuffisantes

En France, les experts sont plus prudents. «Le taux d'arrêt à un an chez les personnes ayant cessé de fumer brutalement et sans aide se situe habituellement entre 5 % et 10 %. Les résultats italiens entrent donc dans cette moyenne», relativise le Pr Bertrand Dautzenberg, président de l'Office français de prévention du tabagisme.
«En tant que médecins, on ne peut pas recommander la cigarette électronique comme méthode de sevrage, les preuves d'efficacité sont encore trop faibles, confirme le Pr Yves Martinet, qui préside le Comité national contre le tabagisme. Nous sommes dans une période intermédiaire, pas facile. Je reçois des patients en consultation qui disent avoir réduit ou stoppé leur tabagisme grâce à la cigarette électronique, mais il ne faut pas se voiler la face, ce n'est pas la majorité.»
Le jugement n'a pas valeur de condamnation pour autant. «On pressent qu'il y a quelque chose, un effet de l'ordre de l'aide comportementale», nuance Bertrand Dautzenberg. D'autant que les industriels ont fait beaucoup de progrès pour améliorer les e-cigarettes depuis deux ans. Aujourd'hui, la sensation de choc sur la gorge et le passage de la nicotine dans le cerveau et le sang sont beaucoup plus proches de ceux d'une cigarette traditionnelle que lorsque l'étude a été réalisée. Cela pourrait modifier des résultats lors des prochains essais cliniques.
Les deux spécialistes partagent en revanche une inquiétude commune: que la cigarette électronique ne devienne une voie d'entrée dans le tabagisme.
(Le Figaro Par figaro iconPauline Fréour)
(Par www.tabac-info-service.fr/)

 




2 commentaires:

  1. Salut, Il s'agit d'un bon poste, en effet un excellent travail. Vous devez avoir effectué des recherches pour le travail, je vous remercie de vos efforts.

    conseils pour choisir Cigarette Electronique

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